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De Paris à Nice, les tribulations de salariés chinois enchantent le tourisme français

AFP 9 MAI 2015

 

Entre Paris et Nice, plus de 6.400 touristes en majorité chinois invités par leur patron participent jusqu’à mercredi au plus grand voyage en groupe jamais organisé en France, peut-être au monde. Un vrai défi pour le tourisme français.

Depuis le 8 mai, où ils ont été photographiés vêtus de bleu sur la promenade des Anglais, les directeurs et employés du groupe chinois Tiens goûtent aux charmes de la Côte d’Azur après, pour la moitié d’entre eux, avoir visité Paris et ses beaux quartiers.

Pour ce groupe de touristes d’une envergure inédite, dont 5.400 Chinois, arrivés le 5 mai à bord de 84 vols commerciaux, les autorités françaises ont mis les petits plats dans les grands, convient Christian Mantéi, directeur général d’Atout France, l’agence de développement touristique qui vend l’Hexagone à l’étranger.

Visas, accueil et formalités facilitées à l’aéroport, ballets d’autobus et hôtels multiples réservés, du grand luxe pour les directeurs, des 3 à 4 étoiles pour les autres salariés, visite privée du Louvre le 6 mai avec collation à la sortie, privatisation des salons du Pavillon Cambon, près de l’Opéra, rien n’a été laissé au hasard.

L’enjeu est de taille pour la France, qui estime à 13 millions d’euros les retombées directes de ces milliers de séjours, du 5 au 13 mai: plus de 30.000 nuitées hôtelières dans 140 hôtels, plus de 7.600 billets de TGV -y compris la privatisation d’un train entier-, un grand spectacle doublé d’un séminaire à Nice…

«Sans compter le shopping», complète M. Mantéi: avec 1.500 euros d’achat par tête en moyenne, les touristes chinois sont de loin les plus dépensiers du monde.

Samedi matin, les Galeries Lafayette leur avaient d’ailleurs réservé le magasin de Nice pour qu’ils puissent y faire tranquillement leurs achats. Avant d’admirer la troupe du Moulin Rouge au Nikaïa.

– Une vitrine pour le tourisme français –

«Nous avons mobilisé autant les services publics que l’ensemble des acteurs du tourisme, les hôtels, restaurants, magasins et grandes marques», assure le responsable d’Atout France, qui compte bien faire de cette escapade massive une vitrine exemplaire de l’accueil à la française.

«Nous avons certainement marqué des points en Chine», estime-t-il. «Pour le moment, tout se passe bien, les échos sont extrêmement positifs.»

L’aventure a commencé fin décembre quand Atout France a vent de ce patron chinois, Li Jinyuan, qui veut emmener la moitié de son personnel, chinois mais aussi russe, kényan, etc., en voyage pour fêter les 20 ans du groupe Tiens, un conglomérat spécialisé dans les compléments alimentaires et cosmétiques, le tourisme et le commerce, selon son site internet.

Entre Londres, Paris ou Rome, le choix de la France est alors loin d’être arrêté, se souvient M. Mantéi. «Nous avons travaillé dur pour les convaincre.»

Le voyage en France a été annoncé le 4 février à Pékin, «moins d’un mois après les attentats de Paris», rappelle-t-il.

Depuis leur arrivée, les visiteurs sont répartis en deux groupes. L’un a filé directement sur la Côte d’Azur, rejoint ultérieurement par l’autre pour former la plus longue «phrase humaine» sur la promenade des Anglais, privatisée vendredi: «Tiens’ dream is Nice in the Côte d’Azur» (Le rêve de Tiens est Nice sur la Côte d’Azur). Un record pour le Livre Guinness.

«On a au sein du groupe un sous-ensemble de 200 dirigeants, et parmi eux un sous-groupe +VVIP+ constitué des trois principaux dirigeants et des huit directeurs», a précisé M. Mantéi.

Ces «très très importantes personnes» ont été reçues mercredi soir au Quai d’Orsay par Laurent Fabius, chef de la diplomatie française et ambassadeur du tourisme hexagonal, ont confirmé ses services.

Le Quai compte bien voir ce genre d’initiative se renouveler. Peut-être même d’ici à la fin de l’année avec un groupe de près de 3.000 Chinois.

«Après le tourisme d’agrément, la Chine devient un marché pour le tourisme d’affaires», note M. Mantéi, qui va mener un «debriefing» minutieux avec les professionnels pour continuer d’améliorer l’accueil et coller aux exigences de cette clientèle.

  1. Fabius a fixé comme objectif d’atteindre 100 millions de visiteurs étrangers d’ici à 2020, «or le réservoir de touristes est surtout en Extrême-Orient, notamment en Chine», selon son entourage.

Sans compter la démonstration de savoir-faire dans le cadre d’une candidature aux jeux Olympiques.

Intermédiaire, 08-05-201

 

Le Festival de Cannes

 

Quelle est la mission du Festival de Cannes ?

Depuis ses origines, le Festival de Cannes est fidèle à sa vocation fondatrice : révéler et mettre en valeur des œuvres pour servir l’évolution du cinéma, favoriser le développement de l’industrie du film dans le monde et célébrer le 7ème art à l’international.

C’est quoi la « Sélection officielle »?

Elle met en valeur la diversité de la création cinématographique à travers différents volets et d’abord la Compétition et Un Certain Regard. Des films qui illustrent le « cinéma d’auteur grand public» sont présentés en Compétition et Un Certain Regard met l’accent sur des œuvres originales dans leur propos et leur esthétique. La Sélection officielle repose aussi sur les films Hors Compétition, les Séances Spéciales et les Séances de minuit, Cannes Classics et la sélection Cinéfondation de films d’école.

Que représentent aujourd’hui les « Marches rouges » ?

C’est un des aspects de la manifestation et bien sûr la partie la plus médiatique de l’événement. Pour l’organisation, c’est d’abord l’opportunité d’accueillir pour la première fois et avec les mêmes égards, les plus grands artistes du cinéma mondial et les talents émergents. C’est également l’occasion d’honorer la créativité des artistes sur laquelle repose le prestige du Festival.

En quoi consistent les sélections non compétitives ?

Les films Hors Compétition sont souvent des films-évènements qui marquent l’année de cinéma et les Séances Spéciales et Séances de minuit offrent une exposition sur mesure à des œuvres plus personnelles. Les films du patrimoine en copies restaurées sont mis en valeur à Cannes Classics qui accueille également des hommages et des documentaires sur le cinéma. En dehors de la Sélection, les cinéphiles ont aussi l’opportunité de découvrir le cinéma autrement au travers de Leçons, d’hommages ou d’expositions…

Quelle place est réservée au court-métrage à Cannes?

A Cannes, le court métrage est représenté par la Compétition, à l’issue de laquelle le Jury des courts métrages remet une Palme d’or et par le Short Film Corner, un espace professionnel dédié aux rencontres, aux échanges, à la promotion des films.
En 2010, le Festival a créé « Cannes Court Métrage » qui réunit ces deux entités dans une dynamique complémentaire pour offrir un panorama complet de la création mondiale au format court et stimuler la créativité de ses auteurs.

Quelles sont les initiatives du Festival en faveur de la création ?

Le Festival est très attentif à découvrir de nouveaux talents et à servir de tremplin à la création. Le développement de « Cannes Court Métrage » va dans ce sens. Plusieurs actions destinées à soutenir les talents du futur ont déjà été mises en œuvre: la Caméra d’Or récompense le meilleur premier film présenté soit en Sélection officielle, soit à la Quinzaine des Réalisateurs ou à la Semaine de la Critique.
Quant à la Cinéfondation, qui présente des films d’écoles de cinéma dans le cadre de la Sélection officielle et organise également la Résidence et l’Atelier, elle est un observatoire sur les tendances du cinéma de demain.

Comment entretenez-vous la dimension internationale de la manifestation ?

Les films sélectionnés et les professionnels accrédités au Festival viennent du monde entier et la couverture médiatique de l’événement est internationale. Le Festival de Cannes offre par ailleurs à tous les pays producteurs de cinéma la possibilité de présenter la richesse de leur cinématographie dans le cadre du Village international, qui comptait plus de 40 pays en 2012.
Pour continuer d’encourager cette dimension, 6 nouvelles langues ont été ajoutées au site officiel en 2010. En plus du français et de l’anglais, les internautes peuvent désormais suivre la manifestation en espagnol, portugais, chinois, japonais, arabe et russe.

Le Marché du film, c’est le versant économique du Festival de Cannes ?

Le Festival de Cannes s’est très tôt appuyé sur son Marché du Film pour promouvoir la double nature du cinéma, culturelle et économique. Aujourd’hui, avec plus de 10.500 participants et 1500 projections, il est le premier marché du monde et il contribue au dynamisme de l’industrie mondiale du cinéma. Il est indissociable du Festival en ce sens qu’il favorise aussi la rencontre et qu’il offre aux professionnels accrédités des services et des outils ciblés qui leur facilitent l’échange, la négociation et la découverte.

Que fait le Festival pour le grand public ?

La carrière d’un film et la réputation d’un auteur reposent avant tout sur son accueil en salles. Bien qu’il soit réservé aux professionnels, le Festival est attentif à cette réalité et se prépare d’ailleurs à mieux adapter son accueil des cinéphiles.
Depuis 2012, le film d’ouverture sort en salles en France le jour de sa présentation à Cannes et la cérémonie d’Ouverture est diffusée dans les cinémas afin que les spectateurs puissent vivre en direct la soirée de lancement du Festival.
A Cannes, le Cinéma de la Plage, salle hors les murs, propose chaque soir un film – et depuis 2010 parfois en avant-première mondiale- dans le cadre d’une programmation thématique. Ce sont des projections en plein air ouvertes à tous qui représentent un lien fort avec le public.

Le Festival vient d’avoir 65 ans, quel est le secret de sa longévité ?

Le Festival est solidement ancré dans son histoire, mais il est aussi très attentif à accueillir la nouveauté et l’originalité. Au fil des années, il a évolué en cherchant à préserver ses valeurs essentielles : la cinéphilie, la découverte de nouveaux talents, l’accueil des professionnels et des journalistes venus du monde entier pour contribuer à la naissance et à la diffusion des films.
Lors de chaque édition, des projets voient le jour, des expériences se transmettent, des cultures se découvrent : c’est aussi cette effervescence qui fait du Festival de Cannes le reflet de son époque.

 

 

 

Intermédiaire, 17-04-2015

 

 

 

 

 

Un «mur des voleurs» affiché dans un supermarché : pourquoi c’est illégal

 

Edité par N.F, le 02 mars 2015 à 12h06

Un magasin parisien a affiché des photos de clients soupçonnés d’avoir dérobé des produits dans les rayons. Ces images sont issues des caméras de vidéosurveillance. Seulement voilà, ce n’est pas légal. Un spécialiste du droit nous explique pourquoi.

«Vol déo+chocolat», «vol chapon 2013», «pickpocket»…. D’étranges photos figurent à l’entrée d’un Carrefour City de la rue de Vaugirard dans le XVe arrondissement de Paris, révèle ce lundi Le Parisien. Il s’agit des clients du magasin soupçonnés d’avoir dérobé des denrées. Des photos sur lesquels les intéressés ont clairement indentifiables. D’après un employé cité par Le Parisien, l’objectif de ces photos n’est pas de jeter les voleurs présumés en pâture, mais plutôt de prévenir les vigiles. La direction de Carrefour précise dans les colonnes du journal que cette pratique ne relève pas de son fait mais de celle du magasin franchisé. Elle a demandé le retrait des photos, indique encore Le Parisien.

 

Un précédent à Roanne et une plainte en 2011
Ce cas est loin d’être une première en France. En 2011 déjà, un commerçant d’une zone industrielle située près de Roanne, dans la Loire, avait décidé de coller à l’entrée de son magasin les photos des voleurs présumés ; quatre clichés en couleur tirés de la vidéosurveillance ; quatre affiches au format A3 placardées sur les portiques de sécurité avec, en guise de «Wanted», «Photos de voleurs», quatre clichés où l’on voyait des personnes parfaitement identifiables car les visages n’étaient pas floutés entrer, sortir ou déambuler dans le magasin.
Les affiches ont été laissées près d’un mois ; le temps pour La Ligue des droits de l’Homme (LDH) de la ville de dénoncer cet affichage. Le commerçant avait finalement retiré ses images. Car une telle pratique n’est pas légale. Patrick Canin, maître de conférences à la faculté de droit de Valence, spécialiste du droit pénal nous expliquait alors pourquoi cette pratique est illégale :

«La législation ne prévoit pas la possibilité d’afficher des images tirées de la vidéosurveillance. Procéder ainsi peut constituer une infraction pénale à plusieurs titres. Cela peut notamment constituer une atteinte à la présomption d’innocence. Ces personnes sont présentées comme ayant commis des vols. Or, sur les images, rien ne semble montrer un tel délit. De plus, la présomption d’innocence ne permet pas de désigner publiquement quelqu’un comme étant un voleur avant même qu’une juridiction ne l’ait jugé !»
«Il y a des règles minimum»
«Afficher ainsi des «photos de voleurs» peut aussi s’apparenter à de la diffamation. La diffamation, c’est porter atteinte à l’honneur et à la considération d’une personne déterminée. Or, dans cette histoire, les photos n’étaient pas floutées. L’atteinte à la vie privée pourrait aussi être retenue. La question du droit à l’image pourrait enfin être évoquée sur un plan civil cette fois.

«Cette histoire pose le grand problème de la vidéosurveillance pratiquée par des personnes privées qui souvent méconnaissent la réglementation. Ils pensent qu’à partir du moment où la vidéosurveillance est installée tout est permis. Or, il y a des règles minimum ! Et si la police affiche parfois des «wanted», elle agit sur instruction d’une autorité judiciaire, celle d’un juge d’instruction ou éventuellement d’un procureur. Et si, d’autres pays l’autorisent comme l’Angleterre où la législation est beaucoup plus permissive, en France ce n’est pas possible. On peut comprendre que la personne soit excédée par ces vols mais il faut respecter les lois.»

 

Intermédiaire, 13-03-2015

 

 

 

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11% des adolescents surfent sur internet la nuit

 

Edité par Y.T., le 02 mars 2015

 

 

 

Les Français peu friands des réseaux sociaux

D’après une enquête du réseau Morphée publiée ce lundi, 11 % des jeunes de 12 à 14 ans se connectent aux réseaux sociaux la nuit tandis que près de 15 % envoient des SMS. Passage en revue des nouvelles addictions nocturnes qui altèrent le sommeil des adolescents.

Il est loin le temps où l’on trompait la vigilance des parents en lisant en cachette sous les draps à la lueur d’une lampe de poche. Depuis, les claviers ont remplacé les livres. Ce ne sont pas les devoirs ou les interros du lendemain qui perturbent le sommeil des adolescents, mais bien leur quasi addiction aux portables et aux tablettes qu’ils gardent, même la nuit, au creux de la main.

Réalisée au cours de l’année scolaire 2013-2014, auprès de 776 collégiens d’Ile-de-France âgés de 12 à 14 ans, l’enquête montre que le temps passé devant les écrans en soirée, mais également pendant la nuit, continue à augmenter rapidement. «Nous jouons aux apprentis sorciers en oubliant de prévenir les adolescents comme leurs parents des conséquences de cette évolution», avertit le Dr Royant-Parola. Ainsi, environ 11% se connectent aux réseaux sociaux la nuit tandis que près de 15% envoient des SMS.

Selon l’enquête, 52,6% des collégiens interrogés indiquent passer une heure ou plus devant une console, une tablette ou un ordinateur après le dîner, tandis 51,7% reconnaissent utiliser régulièrement un appareil électronique dans leur lit (33% un téléphone portable, 10,4% un ordinateur ou une tablette et 7,3% un lecteur MP3).

 

Du sommeil en moins

Selon les spécialistes du réseau Morphée, le réseau de santé qui a réalisé l’étude, ces nouvelles addictions altèrent plus la quantité du sommeil que sa qualité. En moyenne, il manque aujourd’hui aux collégiens étudiés deux heures de sommeil les jours d’école par rapport aux vacances ou aux week-ends. Selon l’étude, 58% des jeunes interrogés ont du mal à se lever le matin et 23 % luttent contre l’envie de dormir ou s’endorment en cours.

 

Un endormissement perturbé

Connectés, même sous la couette. Effectivement, 33,5% des jeunes interrogés, soit un collégien sur trois, passent plus d’une heure sur les écrans (tablettes, ordinateurs, consoles de jeux…) le soir après le dîner. Et 14,7% d’entre eux y passent même plus de deux heures. Des habitudes qui perturbent l’endormissement, notamment en raison de la lumière émise par les écrans et perçue par la rétine comme le signal qu’il fait encore jour.

 

Des rendez-vous nocturnes

«Tu dors ?», «On peut s’appeler?»… C’est le genre de messages que reçoivent en pleine nuit les jeunes interrogés. Des messages qui ne manquent pas de réveiller les destinataires. La nuit, 73,9% des jeunes profitent d’un éveil spontané pour réaliser ces activités. Pire encore, près de 11% (10,6%) d’entre eux programment un réveil en pleine nuit pour se connecter ou encore envoyer des SMS. Selon l’étude du réseau Morphée, 15,3% des adolescents interrogés envoient des SMS en cours de nuit. Ces nouvelles habitudes nocturnes «influent sur tout le métabolisme», analyse pour Le Parisien Sylvie Royant-Parola présidente du réseau Morphée.

 

Intermédiaire, 27-02-2015

 

 

 

 

 

 

 

 

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Drones : une révolution militaire

 

Les drones, ces avions sans pilote, discrets et économiques, font la fierté d’une trentaine d’armées dans le monde. Mais ces vaisseaux télécommandés sont également critiqués à cause des dommages collatéraux occasionnés sur le terrain. Nos reporters aux États-Unis vous proposent un reportage exceptionnel tourné dans une base de l’armée américaine au Nouveau-Mexique.

 

Historiquement, il y a certaines armes dont l’apparition a changé en profondeur la façon qu’ont les hommes de faire la guerre. L’invention de la poudre et les premières armes à feu font partie de ces grandes révolutions de l’art de la guerre. Ensuite, l’arme atomique, bien entendu, a considérablement modifié les stratégies. Et de nos jours, les drones, à leur manière, marquent sans doute une nouvelle révolution dans les conflits armés.

Quasi absents des terrains de combat au début des années 2000, ces appareils sans pilote sont devenus, avec les guerres en Irak et en Afghanistan, une pièce centrale du jeu militaire, d’abord pour les Américains, puis à travers le monde.

Les États-Unis disposent aujourd’hui de plus de 8 000 drones, selon plusieurs estimations. Des chiffres difficiles à vérifier, puisque l’US Air Force, l’US Army ou encore la Navy ont chacun leur propre flotte – sans oublier, bien sûr, la CIA, qui communique très peu sur son programme de drones.

Sur la base d’Holloman, au Nouveau-Mexique, où nous nous sommes rendus pour tourner ce reportage, nous avons pu constater que 700 pilotes de drones sont en train d’être formés pour l’US Air Force. Les États-Unis forment désormais plus de pilotes de drones que de pilotes embarqués !

Pourquoi un tel engouement des militaires pour les drones ? Le Predator et le Reaper par exemple, fabriqués par General Atomics et largement utilisés par les États-Unis, peuvent rester entre 20 et 24 heures en vol. Ils peuvent ainsi assurer une surveillance aérienne quasi permanente d’un terrain de guerre, très appréciable pour les soldats au sol. À plusieurs kilomètres d’altitude, un drone pourra voir de manière très stable et très précise  des détails stratégiques, fixes ou mobiles, sur le terrain. Enfin sur le plan financier, un drone et son équipage coûtent beaucoup moins cher à l’achat et à l’entretien qu’un appareil traditionnel comme un avion de chasse.

À cela s’ajoute enfin les fonctions d’attaque des drones. Pour une raison difficilement explicable, en temps de paix, une attaque de drone sur un territoire étranger est considérée comme plus acceptable par la communauté internationale qu’un raid aérien classique. Les opérations régulières de drones américains dans des pays qui ne sont pas officiellement en guerre avec les États-Unis soulèvent d’ailleurs peu de réactions au sein de l’opinion publique américaine ou internationale, que ce soit au Yémen ou au Pakistan. Même si sur le terrain, les dommages collatéraux sont pointés du doigt par les autorités locales.

Conséquence de ces avantages opérationnels, beaucoup de pays cherchent désormais à s’équiper. Les Français, qui avaient déjà le drone Harfang, viennent d’acquérir deux drones Reaper américains, avant d’agrandir éventuellement leur flotte. Les industriels européens réfléchissent désormais à fabriquer des produits équivalents. Selon les chiffres rassemblés par le service de recherche du Congres américain, en 2012, une trentaine de pays disposaient déjà de grands drones militaires.

Par Stanislas DE SAINT HIPPOLYTE , Philip CROWTHER, www.France24.com

 

 

Intermédiaire, 06-02-2015

 

 

 

 

 

 

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Un journal chinois s’offusque de la Une de Fluide Glacial 

 

AFP, le 19 janvier 2015

 

 

 

Un journal de la presse officielle chinoise a dénoncé lundi «l’indécence» de la dernière couverture du magazine satirique français Fluide Glacial évoquant le «péril jaune», dans un contexte de critiques sur la liberté d’expression et le mouvement «Je suis Charlie».

Dans son dernier numéro, Fluide Glacial a publié en première page un dessin titré «Péril jaune, et si c’était déjà trop tard ?», où un Français caricatural conduit dans une rue de Paris un pousse-pousse, dans lequel sont assis un Chinois et une jolie blonde visiblement charmée. Une «Une» qu’un journal de la presse officielle chinoise a qualifié lundi «d’indécente». «Peut-être que ce magazine cherche à attirer l’attention du monde entier, en suivant l’exemple de Charlie Hebdo«, a jugé le quotidien Global Times. «Quelle indécence!», a poursuivi ce journal, proche du Parti communiste chinois, dans un éditorial intitulé «La vogue de la liberté d’expression risque d’aggraver les conflits».

Depuis l’éclosion du mouvement «Je suis Charlie», en réaction à l’attentat ayant décimé la rédaction de l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, la presse chinoise a la dent dure pour la conception française de la liberté d’expression, en dépeignant une France en proie à des conflits culturels et religieux croissants. «On ne peut désormais que conseiller à la société française d’arrêter de représenter l’image du prophète», a insisté lundi le Global Times. «Il est plus difficile pour les musulmans de changer leur foi que pour l’Europe d’ajuster sa conception de la liberté d’expression. Si les Français considèrent qu’un tel ajustement serait pour eux déchoir, alors leur quête de liberté d’expression s’apparente à une religion», a ajouté le quotidien chinois.

Interrogé lundi, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a dit «avoir pris note» de la couverture de Fluide Glacial. Sans viser spécifiquement la France, Hong Lei a appelé «tous les pays» à faire preuve d’un «esprit d’ouverture et d’intégration», en se «fondant sur le respect mutuel».

La controverse entourant la Une de Fluide Glacial rappelle celle provoquée par «Les Chinois à Paris», un film pastiche de Jean Yanne qui montrait l’armée de Mao occupant Paris. Les autorités de la République populaire avaient tout fait pour empêcher le tournage et la sortie en 1974 de cette comédie.

 

Intermédiaire, 23-01-2015

 

 

 

 

 

 

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Charlie Hebdo: lettre d’un crayon blessé au Petit Prince

 

 

  • Par  Publié le 09/01/2015

Le Figaro, David Brunat, le 09/01/2015

Les serpents boas et les moutons continueront d’être dessinés. C’est la promesse que fait un crayon blessé de Charlie Hebdo au Petit Prince.

 

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Cher Petit Prince,

Je ne sais pas si depuis ta petite planète ronde tu as appris ce qui était arrivé sur la mienne. Des hommes pris de folie se sont jetés sur moi et sur d’autres crayons pour nous casser en deux. Certains ont été brisés, les autres blessés, mais tous ceux qui aiment les crayons sont venus à notre secours. Quel mal leur avions-nous fait? Les grandes personnes sont parfois si bizarres…

Le croiras-tu? Ces hommes cruels n’aiment pas les mots que nous formons ni les dessins auxquels nous donnons vie et couleur. Ils n’aiment pas la vie, ils n’aiment pas les couleurs de la vie, ils sont insensibles à l’humour comme à la beauté. Ils ne voient pas avec leur cœur.

 

Ces hommes cruels n’aiment pas les mots que nous formons ni les dessins auxquels nous donnons vie et couleur. Ils n’aiment pas la vie, ils n’aiment pas les couleurs de la vie, ils sont insensibles à l’humour comme à la beauté. Ils ne voient pas avec leur cœur.

 

Le croiras-tu, ô toi prince du rire? Ils n’aiment ni rire ni sourire; ils crient, ils hurlent, ils tuent. «Les enfants doivent être très indulgents envers les grandes personnes», a dit le grand écrivain qui t’a fait connaître sur ma planète avec des mots inoubliables et de délicats dessins. Mais parfois ce n’est pas possible d’être indulgent.

Il a dit aussi: «Sur la planète du petit prince, il y avait, comme sur toutes les planètes, de bonnes herbes et de mauvaises herbes. Par conséquent de bonnes graines de bonnes herbes et de mauvaises graines de mauvaises herbes». Sur l’astéroïde B 612, ta planète, il y a des graines terribles: les graines de baobabs. Sur la mienne, certaines graines veulent nous étouffer, c’est-à-dire nous empêcher d’écrire, de dessiner, de faire rire les gens, et tout simplement de vivre.

«Il faut faire soigneusement la toilette de la planète», as-tu confié à cet écrivain. Il faut le faire par amour de la vie, par amour de la planète, par amour de ceux qui veulent y vivre en paix. C’est, as-tu dit encore à cet écrivain, «une question de discipline».

 

Cher Petit Prince, ô prince de la poésie, sois sûr qu’avec mes amis les autres crayons, nous continuerons à te dessiner des moutons et bien d’autres images de douceur et de paix, dont ma planète a aujourd’hui tant besoin. Nous continuerons à te dessiner des fleurs, des couchers de soleil, des oiseaux dans le ciel et des poissons dans les océans, mais aussi des gens qui rient et d’autres qui ne rient pas, des gentils et des méchants, des simples et des vaniteux, des doux et des fanatiques, des hommes et des dieux. Et nous le ferons pour des gens qui savent rire de leurs propres ridicules comme ils savent rire des autres sans méchanceté.

Nous continuerons à dessiner le beau visage de la liberté et de la vie.

 

Intermédiaire, 09-01-2015

 

 

 

 

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Amazon lance la lecture en illimité : comment ça marche, combien ça coute

par Melinda Davan-Soulas, le 12 décembre 2014

 

Vous n’aurez plus d’excuse pour ne pas lire. Amazon lance son service Kindle Unlimited de lecture à volonté. Pour 9,99 € par mois, vous avez accès sur vos tablettes, smartphones, ordinateurs ou liseuses à plus de 700 000 ouvrages numérisés.

La culture se consomme désormais à la demande et à volonté. Après Netflix, ses films et ses séries, Deezer ou Spotify et sa musique, voici Amazon et sa lecture à volonté. Le géant du e-commerce a lancé jeudi son service de lecture illimitée, «Kindle Unlimited».

Le service a débuté aux Etats-Unis avant d’arriver en Europe début octobre et en France ce 11 décembre. Comment à chaque lancement d’offre en accès illimité, le milieu culturel s’inquiète. «Il y a un grand flou quant à la rémunération des auteurs avec ce système d’abonnement, explique à l’AFP le président du Centre national du livre (CNL) Vincent Monadé jugeant l’offre du catalogue «faible». «Les éditeurs français sont très vigilants et c’est sain. Un opérateur comme Amazon ne peut pas espérer qu’on lui tombe dans les bras même si les maisons d’édition travaillent déjà avec lui».

Réaction totalement inverse du côté de YouScribe, un rival potentiel qui se décrit comme le leader de l’abonnement illimité de livres en France : «C’est une très bonne nouvelle pour YouScribe, mais aussi pour les éditeurs et les auteurs», explique le fondateur Juan Pirlot de Corbion. «Parce que plus il y a d’acteurs, et de gros acteurs, plus l’usage de l’abonnement illimité se développera. Et les livres doivent se faire une place dans le monde numérique, jouer des coudes contre les industries du cinéma, de la musique et des jeux, qui, elles, ont développé depuis longtemps des accès illimités».

Selon une étude récente, le temps de lecture moyen hebdomadaire des Français a diminué de 28 minutes depuis trois ans.

 

 

 

Kindle Unlimited, mode d’emploi
C’est quoi ? Kindle Unlimited est un service sur abonnement mensuel donnant accès à de très nombreux titres de lecture en format digital. Il est ouvert aux clients résidant en France métropolitaine, en Belgique, au Luxembourg, en Suisse ou à Monaco.Qu’y trouve-t-on ? Un catalogue de 700 000 livres numériques (e-books) dont 20 000 en français et de nombreux best-sellers internationaux comme Harry Potter ou la saga HungerGames. Le fonds de livres compte également de grands classiques (l’Iliade, l’Odyssée, les Misérables, etc.), des encyclopédies, des ouvrages pratiques, des thrillers, des ouvrages de science-fiction, des romans d’amour… Les plus jeunes lecteurs n’ont pas été oubliés avec notamment la collection Les Imageries (Fleurus), Boule et Bill, les Monsieur Madame, des livres d’activités d’éveil pour tout-petits. Des ouvrages exclusifs figurent également dans la liste ainsi que les traditionnels titres gratuits proposés par Amazon.Quel Prix ? L’abonnement est fixé à 9,99 € par mois pour un accès illimité. Le premier mois bénéficie d’une promotion à 99 centimes (pour toute souscription avant le 10 janvier 2015). L’abonnement est résiliable à tout moment. Mais vous devez avoir activé le mode de paiement 1-Click d’Amazon (coordonnées bancaires conservées).
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Intermédiaire, 12-12-2014

 

 

 

 

 

 

 

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Une épicerie sans emballages !

Planète , le 24 novembre 2014 par La rédac’, Sandra Laboucarie

Du 22 au 30 novembre, c’est la Semaine européenne de la réduction des déchets. L’occasion de réfléchir à comment remplir un peu moins nos poubelles !

Chaque année, un Français jette 125 kilos d’emballages à la poubelle. Et si on s’en passait ? Nos poubelles seraient peut-être moins pleines ! Avec cette idée en tête, deux amis ont créé il y a quelques mois «La Recharge». C’est une épicerie sans emballages dans le centre-ville de Bordeaux. 1jour1actu est allé visiter ce magasin peu ordinaire !

 « C’est toi qui a la boîte à miel ? », demande Marianne à Caroline. Les deux jeunes filles sont en train de faire leurs courses à « La Recharge », un nouveau magasin de Bordeaux. Miel, chocolat, céréales, bonbons, lessive, fruits et légumes, pâtes, huile… On y trouve les mêmes produits que dans n’importe quel magasin. Enfin presque les mêmes. Leur particularité ? Ils sont vendus sans emballages ! Il faut donc amener ses boîtes pour acheter du riz, son bidon pour la lessive, ses bouteilles pour le vinaigre, etc. Même le savon est vendu à la coupe ! Pour les étourdis, la recharge vend quand même des pots consignés.

Un pari d’étudiants

À l’entrée du magasin, le client pèse sa boîte vide. À la caisse, la boîte pleine est de nouveau pesée. Pour connaître le poids (et le prix) des aliments achetés, il faut faire une soustraction : le poids de la boîte pleine moins le poids de la boîte vide.

« La Recharge » a été créée par deux amis à la fin de leurs études. « C’est un pari d’étudiants, raconte Jules Rivet. Quand j’ai commencé à trier mes déchets, je me suis rendu compte de la quantité d’emballages que je jetais. J’ai essayé de faire mes courses en apportant des boîtes vides. Mais ce n’était pas vraiment possible. » Neuf produits sur dix sont bio et trois sur quatre ont été fabriqués dans le Sud-Ouest. Même la lessive vient de Gironde. Pour les deux jeunes épiciers, il est important de réduire le transport des produits. Plus le voyage entre le lieu de fabrication et le panier du client est court et moins il y aura de pollution.

Des dessins pour expliquer l’origine des aliments

Tom, 9 ans, est venu avec sa maman. Ce qui lui plaît, ce sont les panneaux de dessin sur les murs : « Ils expliquent comment les aliments sont fabriqués. Par exemple, j’ai appris qu’il fallait casser la graine du cacao pour faire du chocolat ». Quant à sa maman, elle constate avec plaisir : « En achetant moins d’emballages, je descends moins souvent les poubelles ! ».

Mot du jour : L’emballage désigne tout ce qui emballe un produit : une boîte à œufs, un film plastique pour envelopper des fruits, une bouteille en verre pour mettre l’huile… Les emballages sont très encombrants : ils remplissent la moitié de nos poubelles* ! Certains emballages protègent un aliment pendant le transport. D’autres donnent la liste de ses ingrédients. Les emballages servent aussi à nous donner envie d’acheter un produit plutôt qu’un autre. Il existe des façons simples de réduire leur quantité : acheter des biscuits qui ne sont pas emballés par deux et utiliser une boîte à goûter, apporter des sacs réutilisables dans le magasin, acheter du fromage à la coupe…

 

Intermedio, 28-11-2014

 

 

 

 

 

Les berlingots de lessive : de beaux bonbons pour les enfants

par Ingrid Bernard avec AFP, le 10 novembre 2014.

 

Berlingots de lessive liquide

 

 

 

Des chercheurs américains mettent en garde contre les berlingots de lessive qui sont à l’origine de nombreux cas d’intoxication. Il n’est pas rare que les enfants les confondent avec des bonbons.

Attention, danger. Les berlingots de lessive pour le linge commercialisés depuis 2010 aux Etats-Unis représentent un risque important pour les très jeunes enfants, met en garde lundi une recherche publiée dans la revue médicalePediatrics. Les enfants qui mettent ces capsules dans la bouche peuvent avaler une grande quantité de substances chimiques concentrées, expliquent les auteurs. «Ces capsules de lessive sont de petite taille et colorées ce qui pour un jeune enfant peut rappeler des confiseries ou des jus de fruit», explique le Dr Marcel Casavant, responsable du service de toxicologie à l’hôpital des enfants du centre du poison d’Ohio, co-auteur de cette étude.

Cette recherche menée dans l’ensemble des Etats-Unis de 2012 à 2013, révèle que les centres de contrôle des poisons ont enregistré 17.230 cas d’enfants de moins de six ans qui avaient avalé, inhalé ou été exposés à des produits chimiques contenus dans ces doses de lessive. Cela représente près d’un jeune enfant chaque heure. Au total 769 ont été hospitalisés pendant cette période, soit en moyenne près de deux par jour. Un de ces enfants est décédé.

 

Les chercheurs veulent l’instauration «de normes nationales de sécurité»

Près de la moitié (48%) des enfants ont vomi après avoir avalé la lessive. Les autres symptômes les plus fréquents sont la toux ou l’étouffement dans 13% des cas ou encore une irritation des yeux (11%), de la léthargie (7%) ou de la conjonctivite (7%).

Le Dr Gary Smith, directeur du Centre de recherche sur les blessures à l’hôpital des enfants Nationwide d’Ohio préconise l’instauration «de normes nationales de sécurité pour ces produits». Il recommande aussi aux parents de préférer à ces dosettes les emballages traditionnels.

Les auteurs de l’étude indiquent qu’un important fabricant américain – dont ils ne donnent pas le nom – a modifié ses emballages au printemps 2013 pour qu’ils soient plus sûrs, avec des ouvertures plus difficiles et un avertissement mentionnant les dangers pour les enfants. Mais, la plupart des berlingots continuent à être transparents et faciles à ouvrir.

 

Intermedio, 14-11-2014

 

 

 

 

 

 

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Halloween – En France, une fête parmi d’autres…

 

Halloween est une fête qui se déroule tous les ans dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre. Elle est célébrée massivement dans les pays anglo-saxons, mais son succès est moindre en France.

Aux Etats-Unis ou en Angleterre, les enfants se déguisent et passent de maison en maison pour demander des friandises. Ils portent des déguisements de squelettes, de sorcières ou de monstres. Les petits anglophones crient au pas de la porte « « Trick or Treat ! », ce qui signifie « des bonbons ou un mauvais sort ! » Ce soir-là, ils rient de ce qui fait l’objet de cauchemars habituellement : araignées, fantômes, vampires…

Halloween n’est arrivé en France qu’en 1997. Les entreprises américaines comme Disneyland, Coca-Cola, McDonald’s en ont fait la promotion. Mais malgré sa présentation comme étant une vieille tradition celte, venant de Gaule, Halloween n’est pas enracinée dans la culture française. Il s’agit pour beaucoup d’une « opération marketing » pour booster les ventes pendant ce mois d’octobre. Certes, en France, les enfants mangent plus de bonbons à cette période. Les confiseurs enregistrent une hausse de 30 % des ventes en octobre. Mais l’engouement n’est pas le même qu’aux Etats-Unis.

En baisse depuis 2005

Malgré un soutien populaire à ses débuts, la fête est moins pratiquée depuis 2005. Cependant, si la tradition anglo-saxonne d’Halloween n’est pas entièrement importable en France, la fête, elle, a plus de succès. A Paris et dans plusieurs grandes villes, de nombreux bars et discothèques se mettent à l’heure d’Halloween ce soir. Par exemple, à Paris, au Gibus Club a lieu l’« Halloween Party » (XIe arrondissement), au Red Light (XVe) un open bar « sexy-trouille » est organisé à partir de 23 heures, et place Saint-Michel (VIe) dans le Quartier latin, des zombies pro-Obama se donnent rendez-vous dès 19 heures…

Quelle est l’origine de la fête d’Halloween ?                             


Halloween est une vieille fête celte de la fin du mois d’octobre. C’est une fête pour célébrer la mort et les morts. Leur donner un jour dans l’année, c’est réserver 364 jours à la vie. Cette fête a été ensuite christianisée par des moines irlandais au Moyen-âge. Elle est devenue la fête de la Toussaint, le 1er novembre et le jour des défunts, le 2 novembre. Un peu comme Noël qui est la christianisation d’une vieille fête du solstice d’hiver.

La fête d’Halloween et de la Toussaint trouvent une partie de leurs origines dans la fête de la Samain. Cette fête ancêtre d’Halloween se situait hors du temps puisqu’elle n’appartenait ni à l’ancienne ni à la nouvelle année. Selon la tradition cette nuit appartenait aux défunts qui se déguisaient en monstre et venaient visiter les vivants. On trouve dans cette fête l’origine des déguisements d’Halloween. La fête de la Samain remonte à plus de 2500 ans. Au XI siècle la Samain comme la majorité des fêtes païennes furent interdites. L’église instaura la fête de tous les saints (Toussaint) dont la date correspond au premier jour de la Samain, et la fête des défunts qui correspond au deuxième jour de la Samain.

À nos jours, les enfants se déguisent avec des costumes qui font peur (fantômes, sorcières, vampires…) et ils vont sonner aux portes en demandant des friandises.

Il y a une jolie légende irlandaise sur l’origine d’Halloween                                                                                                                                                                                                                                 .citrouilles-3

On raconte qu’autrefois en Irlande vivait un homme appelé Jack. Il était très avare et très méchant. Un jour où il avait beaucoup bu de bière, il rencontra le diable qui voulait l’emmener en enfer. Jack l’invita à boire un verre, mais comme il était très radin il ne voulut pas payer. Alors le diable se changea en pièce d’or. Dès qu’il vit la belle pièce Jack la ramassa et la glissa dans sa bourse. Le diable était son prisonnier!

Jack libera le diable contre la promesse qu’il ne le prenne jamais en enfer.

Le jour où Jack mourut il se rendit au ciel, mais on ne voulut pas de lui car il était vraiment un trop mauvais homme. Ne sachant où aller, il alla voir en enfer, mais le diable le refusa en lui rappelant sa promesse. Le diable lui donna une braise brûlante et le renvoya.

Jack mit la braise dans un navet creux pour éclairer sa route. On dit qu’il erre toujours avec cette lanterne à la recherche d’un endroit où aller.

Depuis ce temps, les enfants fabriquent aussi des lanternes pour Halloween, sauf que les navets ont été remplacés par des citrouilles.

 

Ecoutez la chanson des squelettes:

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=0CKMaRwicSg

 

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 Le roi dEspagne abdique!

 

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Le roi d’Espagne Juan Carlos va abdiquer en faveur de son fils aîné, Felipe. Agé de 76 ans, Juan Carlos règne depuis près de quatre décennies sur le trône d’Espagne, après avoir été désigné dès 1969 comme le futur successeur du dictateur Franco. Juan Carlos s’est révélé un roi réformateur, assurant habilement la transition démocratique à son royaume. Sa popularité a été ternie ces dernières années par plusieurs scandales.

 

L’annonce de l’abdication du souverain espagnol a été faite ce lundi par le Premier ministre, Mariano Rajoy. « Sa majesté le roi Juan Carlos vient de m’informer de sa volonté de renoncer au trône et de lancer le processus de successionJe veux vous dire que j’ai trouvé le roi convaincu que c’est le meilleur moment  pour que le changement à la tête de l’Etat et la transmission de la couronne au prince des Asturies se passent  dans les meilleures conditions », a déclaré le chef du gouvernement qui a annoncé la tenue d’un conseil extraordinaire des ministres dans la journée. « J’espère  aussi que le Sénat et le Congrès des députés puissent proclamer le prince des Asturies comme roi d’Espagne à très court terme », a ajouté Mariano Rajoy. Un peu plus tard, dans un bref message télédiffusé, le roi Juan Carlos a déclaré vouloir « le meilleur pour l’Espagne » et considéré qu’il fallait ouvrir « une nouvelle étape d’espoir ».

 

Que le roi, en digne descendant de Louis XIV, ne vive pas reclus, passe, mais que cela s’étale à la Une de tous les hebdomadaires, c’en est trop pour les Espagnols. Sondés, en janvier 2014, ils se disent favorables à 62% à une abdication du roi Juan Carlos en faveur de son fils, le prince Felipe : ils étaient 44% à le souhaiter un an auparavant. Les ennuis de santé à répétition (dix opérations en moins de trois ans) d’un Juan Carlos vieillissant et visiblement diminué ont achevé de persuader ses sujets que la dynastie prenait l’eau de toute part et qu’il était temps de changer d’époque.

Source : rfi français facile, 02/06/14   http://www1.rfi.fr/

La France à l’épreuve de ses clichés : qu’en est-il vraiment ?

France, pays du pinard ?

Qui dit France, implique naturellement le vin. La production viticole reste au beau fixe avec 46,2 millions d’hectolitres (mhl) Beau score, mais détrôné par l’Italie qui caracole en tête avec 49,6 mhl. L’Espagne arrive loin derrière, suivie d’encore plus loin par les Etats-Unis. Alors, le Chianti meilleur que le Saint-Emilion ? Ici, le débat reste entier…

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Un costume traditionnel de l’Epernay…

Quid de la consommation ? Les Français sont peut-être dépassés en volume de production, ils ne s’empêchent pas de largement profiter du nectar de Bacchus. En 2009, chaque habitant s’est laissé aller avec 48 litres de vin ingurgités en moyenne sur l’année. C’est mieux que les Italiens, avec 40,9 litres, mais moins bien que les Luxembourgeois auréolé d’un score de 53,1 litres.

Photo fromages

«Fromages qui puent» et baguette

Le camembert, sacro-saint ingrédient de la culture tricolore, n’a pas de soucis à se faire. Les français consomment 23,7 kilos de fromages par année (chiffres 2008), plaçant la France à la deuxième place mondiale devant l’Islande, l’Allemagne, la Suisse et à un degré moindre les Etats-UnisLe trio gagnant plébiscité en France est composé de l’emmental (210.000 tonnes consommées par an), du camembert (120.000 tonnes) et du brie de Coulommiers (plus de 100.000 tonnes).

Inséparable du fromage, le pain n’atteint plus des sommets dans l’Hexagone. Environ 56 kilos de pain sont annuellement consommés en moyenne par chaque Français, contre 328 en 1900. Aujourd’hui le Maroc truste la première place mondiale, avec 185 kilos consommés par adulte !

Les Français et l’hygiène

«Les Français sentent mauvais, les Français sont sales». Qui n’a jamais entendu ce colportage en partant à l’étranger ? Ces mauvais esprits ont bien tort ! En effet nous sommes désormais classés parmi les plus soucieux de l’hygiène personnelle au sein des pays dits «développés».

Surtout pour les femmes françaises, qui passent au total 46 minutes quotidiennes dans la salle de bain, du lever au coucher. Les hommes, eux, tournent autour de 31 minutes.

Seules les Mexicaines font mieux que nous au niveau mondial : ces dernières affirment y passer 48 minutes.
Par contre si l’on creuse un petit peu, d’autres études mettent à mal l’image du Français propre… Seulement 76,5% d’entre eux indiquent se laver les mains machinalement en sortant des toilettes, plaçant le pays bien loin de l’Allemagne, du Royaume-Uni ou de la Finlande qui atteignent les 89%.

Le pays de la grève ?
la France n’est pas leader sur ces dernières années… mais figure en belle place au classement, juste derrière le Danemark. Les autres «grands» d’Europe sont loin derrière avec l’Espagne, l’Italie, la Grande-Bretagne,  puis l’Allemagne.

Ces chiffres ne concernent que le secteur de l’industrie, et si l’on englobe l’intégralité de l’économie les dernières statistiques comparatives se font entre 1990 et 2000. Dans ce cas, la France reste toujours deuxième avec 108,5 journées perdues, derrière l’Espagne à 125.

Le Français est-il un amant formidable ?

On termine par le meilleur cliché, qui accorde aux Français la réputation d’être de merveilleux amants, cependant les meilleurs du monde sont les Espagnols, les Brésiliens puis les Italiens. La France se classe à une honorable quatrième place. L’étude a été réalisée à partir des réponses de 15.000 femmes dans plus de 20 pays. Bon, pour rire un peu on vous donne la fin du classement : Ecosse, Turquie et Russie.
Niveau intermédiaire: 9-5-2014. Source: http://archives-lepost.huffingtonpost.fr

Le producteur d’Astérix au secours du cinéma français

 

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La parution dans le JDD, d’un article sur « la vraie facture du cinéma français » fait polémique. Marc Missonnier, 43 ans, l’une des figures les plus respectées du milieu, dénonce en treize points, les amalgames et les contre-vérités énoncées dans cette analyse basée sur un pré-rapport de la Cour des comptes.

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À la tête de la société de production Fidelité (Sous le sable, 8 Femmes, Podium, Le Petit Nicolas, Astérix et Obélix au Service de Sa Majesté, Elle s’en va…), Marc Missonnier a produit de nombreux films dont Renoir de Gilles Bourdos avec Michel Bouquet, qui représente la France aux oscars 2014. Très investi dans la défense du cinéma français, l’homme préside l’APC, l’association des producteurs de cinéma. Il fait parti des personnes auditionnées par les magistrats de la Cour des comptes en vu d’un rapport sur le cinéma français.

«L’article, ainsi que l’interview de François Garçon, paru dans Le Journal du dimanche du 8 décembre 2013, apparaissent comme la dernière attaque en règle contre le cinéma français, dénonce-t-il. Marc Missonnier démonte en treize points spécifiques les arguments de l’article  «La vraie facture du cinéma français».

 

1. Inflation des coûts de production. Faux. Cela fait plus d’un an que les coûts de production sont en baisse. Le coût moyen d’un film français est en baisse. Cette inflation constatée par la Cour des comptes date de l’année 2011. Mais les échecs commerciaux de certains films à budgets importants en 2012 et 2013 ont conduit le marché à corriger le tir. Le nombre de films à plus de 15M€ de budget a fortement diminué cette année.

 

2. Répartition incertaine des aides publiques. Faux. Je m’étonne d’une telle affirmation. Il n’y a pas plus transparent que le système français, sous le contrôle permanent des agents du CNC, que ce soit la production, la distribution, l’exploitation ou la diffusion.

 

3. Manque de transparence des producteurs. Faux. Tous les contrats concernant la chaîne des droits (entre auteurs et producteurs), l’engagement des acteurs, les accords de financement ou de distribution, sont déposés au Registre public de la cinématographie et consultables par n’importe quel citoyen (dont les journalistes) qui en fait la demande.

 

4. Le rendement des aides publiques n’est pas optimisé par rapport aux objectifs auxquels celles-ci pourraient prétendre. Faux. La vraie question est: cette politique a-t-elle été efficace? A-t-elle permis à des films de se faire? A-t-elle créé des emplois? La réponse est OUI. Le cinéma représente 6 milliards d’euros de valeur ajoutée créée et plus de 120.000 emplois, soit plus que le textile ou l’industrie pharmaceutique en France.

5. Les films à gros budgets coûtent de plus en plus cher. Faux. Il y a beaucoup d’hypocrisie à dénoncer ces films. S’ils n’existent pas, on dit que le cinéma français manque d’ambition. Et s’ils existent, ils ne doivent en aucun cas échouer au box-office… Mais le cinéma n’est pas une science exacte. Le budget n’a jamais été une garantie de succès. Heureusement. S’il est vrai que le cinéma français a tendance à se polariser entre ces deux extrêmes (petits films d’un côté, gros films de l’autre), la France reste un pays où la diversité de la production est la plus grande.

 

6. Les tarifs des acteurs les plus populaires s’envolent. Faux. Là aussi, il faut encore une fois rappeler que ces cachets sont financés par le marché, et ils sont en baisse d’une manière générale. Il y a toujours des exceptions bien sûr, mais jusqu’à preuve du contraire les prix sont libres en France. Le producteur peut toujours dire non.

 

7. La pratique des BNC (droits à l’image des acteurs) est illégale. Faux. C’est parfaitement légal et encadré d’ailleurs par des circulaires très précises de l’administration.

 

8. Les magistrats s’étonnent que l’avance sur recettes n’est presque jamais remboursée. Je peux le comprendre. Mais l’objectif de l’avance est précisément d’aider à se faire des films qui n’existeraient pas sans cela, sans considération de leur valeur marchande ou de leur possible rentabilité.

 

9. Une trentaine de films concentrent 50% des entrées. Vrai, mais c’est beaucoup moins qu’aux États-Unis, par exemple, où le marché est encore plus polarisé sur les blockbusters. Par ailleurs, la fréquentation en salle est à un niveau exceptionnel en France. Je rappelle qu’il y a une quinzaine d’années, elle était à 115M. Nous en sommes à 200M aujourd’hui, et cette augmentation est due uniquement à la progression du cinéma français.

 

10. En 10 ans, le nombre de films français passant sous la barre des 50.000 entrées a progressé de 57%. Vrai mais le nombre de films français produits a lui aussi progressé de plus de 50%, comme les films français qui font plus de 500.000 entrées, c’est donc assez logique.

 

11. Le film perd progressivement son statut sur les chaînes hertziennes classiques. Vrai et faux, car les chaînes tiennent à leurs cases cinéma. C’est pour cela que nous discutons actuellement avec ces chaînes (publiques et privées) afin de leur donner plus de souplesse de programmation, sur leur différentes chaînes dans le cas d’un groupe par exemple.

 

12. Les intermittents coûtent cher. Vrai mais pas aussi cher qu’on a bien voulu le dire. C’est ce qu’ont expliqué le ministre du Travail et la ministre de la Culture lors d’une audition par l’Assemblée nationale sur ce sujet, qui l’a également confirmé dans un rapport.

 

13. Les producteurs ont signé une convention collective qui va alourdir la facture sociale. En quoi la signature d’un tel accord aurait un impact négatif sur les comptes sociaux? Les producteurs ont fait le choix difficile d’une augmentation des coûts salariaux afin de doter le secteur d’un cadre légal, cela va donc augmenter les cotisations, pas le contraire… On ne va quand même pas nous critiquer pour avoir fait preuve de sens des responsabilités dans ce dossier!

 

En conclusion, l’interview de François Garçon, toujours dans Le JDD, l’agace profondément. «Cette interview contient des affirmations assénées avec beaucoup d’aplomb, dénonce-t-il. Je ne sais pas d’ailleurs pas très bien quoi répondre devant un tel niveau de mauvaise foi. Ce M. Garçon sait-il que la valeur d’un film se juge sur le long terme? Que les entrées en salle n’ont quasiment jamais suffit à amortir un film? C’est d’ailleurs pour cela qu’il y a des exploitations successives de ce film, en vidéo, en VOD, à l’étranger, à la TV…

 

Niveau intermédiaire, 24-2-2014,  Source : http://www.lefigaro.fr/cinema

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La barbe ne fait pas le philosophe… mais celle du Père Noël, si !

Pourquoi croit-on au Père Noël ? Ou plutôt, pourquoi « les parents se [cachent] sous une fausse barbe pour combler les enfants » ? « Car il ne s’agit pas de justifier les raisons pour lesquelles le Père Noël plaît aux enfants, mais bien celles qui ont poussé les adultes à l’inventer », écrit le célèbre ethnologue Claude Lévi-Strauss (1908-2009) dans un article qu’il consacre en 1952 à la mythologie la plus récente et la plus vivace que l’Occident ait forgée.

Ce qui a motivé l’auteur des Structures élémentaires de la parenté (1949) à écrire un texte sur le Père Noël, c’est une affaire qui a enflammé l’opinion française en décembre 1951. Les autorités religieuses de Dijon ont pendu puis brûlé une effigie du Père Noël, ce dernier étant accusé de n’être qu’une idole païenne qui détourne du véritable événement à fêter dans la nuit du 24 au 25 décembre : la naissance de Jésus. La réaction de la presse et de la majorité des Français ne se fait pasattendre et peut se résumer par la formule : « Touche pas à mon Père Noël ! » Comment se fait-il, se demande alors Lévi-Strauss, que se mette en place unedéfense si passionnée d’un personnage dont le culte n’existait même pas cinquante ans auparavant en France ?! Qu’est-ce qui se joue derrière cette figure ? Que symbolise-t-elle ? …

Pour en savoir plus… lisez la suite sur l’article du Monde (17/12/13)

Sophie Chassat
La barbe ne fait pas le philosophe…

L’expression, devenue proverbiale, est l’équivalent de « l’habit ne fait pas le moine ». Dans une interprétation toute personnelle de l’expression, j’y vois une manière de dire que la philosophie ne se trouve pas forcément là où on le croit souvent, à savoir dans les choses importantes, austères et sérieuses, et qu’elle n’est pas réservée qu’aux mines graves qui se grattent la barbe d’un air inspiré et sévère. Des talons aiguilles, un bâton de rouge à lèvres, l’apparence d’une star, un vêtement à la mode, tout cela peut donner naissance à d’étonnants philosophèmes… !

L’expression est dérivée d’un passage du Traité d’Isis et d’Osiris, de Plutarque (vers 46-125 apr. J.-C.) : « Car ce qui fait les philosophes, ô Cléa, ce n’est ni l’habitude d’entretenir une longue barbe ni le manteau. » On la retrouve chez Aulu-Gelle (vers 130-180 apr. J.-C.) dans Les Nuits attiques : « Hérode Atticus, consulaire célèbre par les charmes de son esprit et par son éloquence dans les lettres grecques, fut un jour accosté en ma présence par un personnage recouvert d’un manteau : cet homme portait une longue chevelure et une barbe qui descendait au-dessous de la ceinture : il lui demanda de l’argent pour acheter du pain. Hérode lui demande qui il est. Celui-ci, d’un air et d’un ton de grandeur, dit qu’il est philosophe, et il s’étonne, ajoute-t-il, qu’on lui fasse cette question, puisqu’on sait bien qui il est. ‘Je vois, dit Atticus, une barbe et un manteau, mais je ne vois pas encore un philosophe. Dis-moi, sans te fâcher, à quelle marque veux-tu que nous le reconnaissions selon toi ?’ »

 

Le Monde.fr | 17.12.2013

 

Un triptyque de Francis Bacon vendu 142,4 millions de dollars, nouveau record mondial

Artist Francis Bacon's 'Three Studies of Lucian Freud' is seen during a press preview at Christie's Auction House in New York

Trois études de Lucian Freud a été «adjugée après six minutes d’âpres enchères dans la salle et au téléphone», a précisé Christie’s, à qui revenait le privilège de la première mise aux enchères de ce triptyque magistral.

Accueillie par de vifs applaudissements dans la salle, cette vente écrase le précédent record de 119,9 millions de dollars décroché pour la célèbre peinture Le Cri de l’artiste norvégien Edvard Munch, mise aux enchères en mai 2012 à New York par la maison concurrente, Sotheby’s.

Le rare triptyque, exécuté près de 25 ans après la rencontre entre Bacon et Freud, est la vente individuelle la plus chère réalisée durant toute la saison des enchères de New York de novembre. L’identité de l’acheteur n’a pas été révélée.

Jeff Koons, «artiste le plus cher» encore en vie

Juste après la mise aux enchères de l’oeuvre de Bacon, Christie’s a décroché un autre record avec la vente de la sculpture géante orange de chien Balloon Dog de Jeff Koons, adjugée pour 58,4 millions de dollars, un record pour la vente d’une œuvre d’un artiste encore en vie.

 

Artwork "Balloon Dog (Orange)" by artist Jeff Koons is seen during a media preview at Christie's Auction House in New York

La pièce est l’une des cinq sculptures de la sorte de différentes couleurs réalisées par l’artiste américain, qui a récemment collaboré avec la chanteuse excentrique Lady Gaga pour la couverture de son troisième album Artpop. Le record précédent pour une œuvre de Koons était de 33,7 millions de dollars.

 

22-11-2013, Niveau intermédiaire, Source : http://www.huffingtonpost.fr

 

 

 

 

cinquantième anniversaire de la mort de l’écrivain 

albert camus

Albert Camus est né en Algérie en 1913. Ses parents étaient pauvres. Son père est mort un an après sa naissance. Albert a grandi avec sa mère qui était femme de ménage Elle ne savait pas lire.
Albert Camus est devenu écrivain grace au soutien de son professeur d’école primaire.
En 1957, il est le plus jeune auteur a recevoir le prix Nobel de Littérature.
Il est mort dans un accident de voiture le 4 janvier 1960.
Aujourd’hui, Sarkozy propose de célébrer la mémoire de cet écrivain célèbre. Les médias pensent que le président de la république française essaie d’utiliser la popularité d’Albert Camus pour sa publicité personnelle.

 Extrait d’un article

Revenu au devant de la scène médiatique suite au souhait de Nicolas Sarkozy de le voir rejoindre le Panthéon, Albert Camus sera porté à l’écran mercredi 6janvier sur France, au cours d’un téléfilm qui revient sur les dernières années de l’auteur de «La Peste». 
A l’occasion du cinquantième anniversaire de la disparition de l’auteur de «L’Étranger», «L’Homme révolté», «la Chute» ou «La Peste», la presse française, unanime, salue l’œuvre de celui qui est considéré comme ayant toujours été du côté des opprimés dans ses écrits.

Traduit dans des dizaines de langues, ses livres suscitèrent à son époque une certaine polémique du côté de ses pairs comme Sartre par exemple. Après sa critique du communisme dans «L’Homme révolté», Sartre consommera sa rupture avec Albert Camus, souvent accusé de n’avoir jamais ouvertement pris position. Fils de pieds noirs, Albert Camus gardera toujours en lui l’Algérie de son enfance, une Algérie où par sa condition, il aura eu à côtoyer les «indigènes», les Algériens musulmans, à l’époque où le pays était considéré comme une partie de la France. Pourtant, si une partie des Algériens considèrent Camus comme faisant partie du patrimoine national, pour une autre, ses hésitations et son «refus» de condamner plus ouvertement la situation politique de l’époque, interrogent. Après l’obtention de son Nobel à Stockholm, Albert Camus dira, dans un discours devenu célèbre : «Je n’ai jamais pu renoncer à la lumière, au bonheur d’être, à la ville libre où j’ai grandi», et confessera être «riche de (ses) seuls doutes et d’une œuvre encore en chantier».


Albert camus au Panthéon ?

En déclarant qu’Albert Camus avait sa place au Panthéon, le président français, selon certains, a eu une démarche de récupération politicienne. C’est ce que pense notamment Jean Yves Guérin auteur d’un pavé de 800 pages, «Dictionnaire Albert Camus». Pour Jean Yves Guérin qui s’exprimait sur RFI (radio France Internationale), Albert Camus a sa place au Panthéon, mais la démarche ne doit pas être celle initiée par le président français, car derrière se cache une récupération de la mémoire de l’auteur. (M.Z)
Le début du livre l’étranger ;


Le début de l’Etranger est très célèbre dans la littérature francaise. Pourquoi? Parce que Camus présente un personnage qui n’a pas de sentiments, pas d’émotion. Sa mère est morte mais l’enterrement est une formalité ;


«Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J’ai reçu un
télégramme de l’asile: «Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués.»
Cela ne veut rien dire C’était peut-être hier.
L’asile de vieillards est à Marengo, à quatre-vingts kilomètres d’Alger. Je prendrai l’autobus à deux heures et j’arriverai dans l’après-midi. Ainsi je pourrai veiller je rentrerai demain soir.
J’ai demandé deux jours de congé à mon patron et il ne pouvait pas me les refuser avec une excuse pareille Mais il n’avait pas l’air content. Je lui ai même dit : «Ce n’est pas de ma faute.» II n’a pas répondu. J’ai pensé alors que je n’aurais pas dû lui dire cela
En somme je n’avais pas à m’excuser. C’était plutôt à lui de me présenter ses condoléances. Mais il le fera sans doute après-demain, quand il me verra  en deuil Pour le moment, c’est un peu comme si maman n’était pas morte.
Après l’enterrement , au contraire, ce sera une affaire classée et tout aura revêtu une allure plus officielle .
J’ai pris l’autobus à deux heures. II faisait très chaud. J’ai mangé au restaurant, chez
Céleste, comme d’habitude. Ils avaient tous beaucoup de peine pour moi et Céleste
m’a dit: «On n’a qu’une mère. Quand je suis parti, ils m’ont accompagné à la porte.
J’étais un peu étourdi parce qu’il a fallu que je monte chez Emmanuel pour lui emprunter une cravate noire et un brassard .Il a perdu son oncle, il y a quelques mois.
J’ai couru pour ne pas manquer le départ. Cette hâte, cette course, c’est à cause de
tout cela sans doute, ajouté aux cahots , à l’odeur d’essence, à la réverbération de la
route et du ciel, que je me suis assoupi. J’ai dormi pendant presque tout le trajet. Et quand je me suis réveillé, j’étais tassé contre un militaire qui m’a souri et qui m’a demandé si je venais de loin.
J’ai dit «oui» pour n’avoir plus à parler.»

 

 

50è anniversaire de la mort d’Édith Piaf

 

 Le 10 octobre 1963, la mythique chanteuse française Édith Piaf, née Édith Giovanna Gassion, disparaissait à l’âge de 47 ans des suites d’une hémorragie interne  due à une insuffisance hépatique. Cinquante ans plus tard, la star reste l’icône musicale de la chanson française aux quatre coins du monde et les hommages continuent de pleuvoir. En témoigne le concert spécial donné à New York au mois de septembre, avec une pléiade de stars comme Patricia Kaas ou Nolwenn Leroy.
La Môme Piaf, surnom qu’elle doit à Louis Leplée, gérant d’un cabaret sur les Champs-Élysées qui la repère dans la rue, aura connu une vie en dents de scie faite de misère et de drames personnels (décès de sa fille Marcelle, accident voiture, mort de son amant Marcel Cerdan…) mais aussi de succès et de bonheurs. Exigeante, talentueuse, jalouse… tous les qualificatifs lui ont été donnés. Pour Charles Dumont, son compositeur le plus célèbre à qui elle doit le tube Non, je ne regrette rien, il faut rétablir la vérité. «Elle était une artiste unique, une voix et une présence scénique sans égales, mais au quotidien, elle n’était pas une extraterrestre, juste un être humain avec ses bons et ses mauvais jours. Elle n’était pas facile, mais je n’ai jamais connu un être exceptionnel qui soit facile«, raconte-t-il. Il est vrai que la star n’a jamais caché son aversion pour la concurrence et son envie d’être toujours au premier plan.

«Elle ne pouvait pas me sentir«, affirme d’emblée Juliette Gréco. Malgré leurs douze années d’écart, Édith Piaf avait fait d’elle sa rivale, montrant alors qu’elle n’appréciait pas de voir d’autres chanteuses gagner l’affection du public. «Elle ne supportait pas les femmes qui chantaient, elle était très jalouse, à la fois souveraine et fragile. (…) Je trouve que c’est une formidable chanteuse. Son travail est bouleversant, mais je n’avais pas de sentiment pour elle«, conclut Juliette Gréco. Ce comportement entier, Édith Piaf le traînera toute sa vie durant, entre coups de colère et besoin de preuves d’amour. «Après son enfance si chaotique, elle ne supportait pas la solitude. (…) Au quotidien, elle était très dure à vivre«, révèle son amie Germaine Ricord.

Artiste à la voix unique et aux chansons intemporelles comme La Vie en rose ou L’Hymne à l’amour, Édith Piaf aura lancé les carrières de nombreuses stars de la chanson, à l’instar de Charles Aznavour et d’Yves Montand. Cinquante ans après sa mort, la chanteuse de Belleville, incarnée au cinéma par Marion Cotillard, reste toujours incontournable. À tel point qu’un musée Édith Piaf lui est consacré dans le 11e arrondissement de Paris, géré par Bernard Marchois, lequel vient de sortir en librairies un recueil de témoignages intitulé La Vraie Piaf.

Niveau intermédiaire, 25-10-2013, Source: Thomas Montet, http://www.purepeople.com/article/50e-anniversaire-de-la-mort-d-edith-piaf-hommages-et-verites_a129610/1

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